A l'aube de ses 50 ans de carrière et à l'approche imminente des soixante-dix printemps, Jean-Louis Aubert continue à tracer sa route sans flancher. Le cyber-troubadour vit dans son siècle, explore le champ de ses certitudes et interrogations. Comme à laccoutumée, beaucoup de matières accumulées ici. Le disque sappelle PAFINI, allusion, à son envie den découdre à nouveau et porte ouverte surtout à de nouvelles salves de chansons qui seront distillées dans un futur proche. Au sein dun équipage transgénérationnel (Renaud Letang, Eliott Sigg, Bernie Grundman) l'artiste déploie beaucoup dingéniosité en matière de subtilités mélodiques et darrangements. C'est un disque sociétal, autofictionnel, affranchi, chaleureux et aux humeurs diffuses dont la musique a quelque chose de familier pour autant sans s'abaisser au moindre lieu commun.