Le groupe français de Bordeaux Year Of No Light, formé en 2001, fier
représentant post-metal/drone/sludge de l’Hexagone, nous présente ce
nouvel album. « Nous voulions que cet album sonne aussi organique et
analogique que possible », commente le groupe. « Toutes les pistes ont été
enregistrées en direct. Le but était d'avoir les prises les plus naturelles,
chaudes et propres possibles, pour donner du volume à la dynamique des
chansons ». Pour l'auditeur averti, « Consolamentum » semble s'aventurer
plus profondément dans les sphères sombres et claustrophobes explorées
sur « Tocsin » - mais le groupe ne conçoit pas l'évolution de sa musique de
manière linéaire. « C'est plutôt une question de travail global autour du son.
De réaliser de la musique contre les temps modernes. Nous voulions de
l'intensité, de la transe, de la menace ». L’album est énorme, poignant,
effrayant, étouffant et cathartique - et, tout comme son prédécesseur,
audacieux, mémorable et parfaitement produit.