The Streets Like Beds Still Warm

Chargement des prix en cours…

Description

Le groupe new-yorkais Wilder Maker signe avec The Streets Like Beds Still Warm un album dense, étrange et narratif, à la frontière du rêve et de la réalité. Pensé comme le premier volet d’une trilogie conceptuelle, le disque suit les errances nocturnes d’un narrateur solitaire, de la tombée du jour à l’aube. Gabriel Birnbaum, auteur principal du groupe, évoque une « asymétrie formelle globale, comme une logique de rêve » — et c’est exactement ce que l’on ressent à l’écoute. Entre bars obscurs, couloirs d’hôpitaux et ruelles désertes, l’album déroule une atmosphère de film noir. Birnbaum cite volontiers ces détectives décomposés au fil de l’histoire, dont l’état physique reflète la détérioration intérieure. Porté par sa voix grave et usée, dans la lignée d’un Bill Fay ou d’un Tom Waits sans imitation, le disque fait émerger des images presque cinématographiques : un néon clignotant, un verre à moitié vide, une serviette griffonnée à la hâte. Musicalement, le groupe puise autant dans l’ambient de Brian Eno que dans l’avant-jazz d’Anna Butterss ou Jeff Parker. Guitares texturées, saxophones vaporeux et batterie en clair-obscur viennent soutenir une narration onirique, hypnotique, intensément humaine. The Streets Like Beds Still Warm est une œuvre insaisissable, envoûtante, et sans doute destinée à devenir culte, à sa manière, dans les années à venir.

Informations produit

Partagez ce produit sur les réseaux sociaux

Aucune piste renseignée.