Tout juste sortis de leur album « Ferried Away » sorti en 2024, les art-rockers de Brooklyn Stay Inside proposent une autre collection passionnante d'histoires tordues et d'hymnes déchirants. « Ferried Away » a montré que le groupe n'avait pas peur de l'expérimentation et de l'exploration. Le nouvel album dugroupe, « Lunger », double cela, prouvant l'engagement de Stay Inside envers une production audacieuse, des arrangements conceptuels et des accroches encore plus grandes. Sur le premier album de Tiny Engines, le groupe s'appuie sur son mélange unique d'indie et d'emo, mais ne s'en tient jamais à une seule formule. Le chanteur Chris Johns hurle avec une fanfaronnade post-punk, oscillant entre le désespoir d'une véritable connexion et la confiance maniaque d'un homme au coeur brisé qui n'a rien à perdre. L'esprit agité de Stay Inside repousse les frontières des genres alors que le groupe passe sans effort de la jangle pop entraînante au twang américain sombre en passant par le grunge lourd et flou. Stay Inside continue d'incorporer de manière transparente des cuivres dans le mélange, y compris leurs spectacles live captivants. De ludique à menaçant, l'instrumentation expansive met en évidence l'évolution impressionnante du groupe. Stay Inside a fait tout un parcours dans sa carrière, passant du post-hardcore désolé aux grands espaces englobés par Lunger. Le groupe est devenu maître de son art, et Lunger frappe par son originalité et sa profondeur. Mais l'aspect le plus excitant ici est peut-être ce qui va arriver ensuite pour le groupe. Si l'on en croit les deux derniers albums, Stay Inside est bel et bien destiné à la gloire.