Ce quatriû´me album de The National sera, pour d'aucuns, le plus beau. Le plus abouti. Une oeuvre certes un peu moins spectaculaire et immûˋdiate que les prûˋcûˋdentes. L'ûˋcriture du groupe s'est affinûˋe avec une instrumentation d'un raffinement extrûˆme (certains parleront û n'en pas douter de "classicisme") ; meilleur exemple :le dûˋpouillement du dûˋlicieux "Start a war" et donnûˋe inûˋvitable mais non nûˋgligeable : Matt Berninger n'a sans doute jamais aussi bien chantûˋ. Bref, le ravissement par petites touches successives.