Digne héritière des Jackson 5, de Stevie Wonder période "Innervisions" et de Tupak Shakur, elle allie la spiritualité des maîtres ragga à la pop frondeuse d'une Lily Allen, ou à la soul millésimée que pratiqua avant elle Amy Winehouse.Soom-T, écossaise au franc-parler alerte et gouleyant, a des allures de melting-potfaite femme : un patchwork sur pattes des communautarismes typiquement britanniques qui font l'identité de l'île jusque dans sa culture pop. Née d'une mère sikhe et d'un père hindou, grandie dans le Glasgow working class, cette bombe radioactive s'est d'abord illustrée en rappant dans les clubs de sa ville natale ou en collaborant avec The Orb.