Le deuxième album solo de Roger Eno pour Deutsche Grammophon invite les auditeurs à réfléchir sur la nature du son et du silence. The skies, they shift like chords contient une douzaine de morceaux qui expriment la nostalgie de quelque chose de perdu tout en projetant une sensation d'intemporel, comme le renouvellement des saisons ou la montée et la descente du souffle.
Le compositeur-pianiste s'appuie ici sur l'univers sonore de The Turning Year, son premier album solo pour DG, en y ajoutant des couches de couleurs instrumentales et électroniques et en incluant une chanson pour sa fille aînée, l'artiste, chanteuse et créatrice d'images Cecily Eno. The Skies, They Shift Like Chords, se connecte aux sentiments universels du lieu et de la maison.
Cela reflète également les racines particulières de la musique de Roger Eno dans l’est de l’Angleterre rurale, un paysage façonné par des siècles d’agriculture et marqué au cours des dernières décennies par une biodiversité en diminution et des changements écologiques inquiétants.