nom de l'une de ses chansons ? Sauf à jouer la contre-programmation, onen doute. La grosse variété française des années 1970 et 1980 est l'unedes (rares) références que ce jeune quartet, apparu sur la Toile l'an passé- et porté, comme nombre de ses homologues underground, par lescompilations de La Souterraine-, ne revendique pas. Pour le reste, samusique mélange harmonieusement pop psychédélique, new wave, rockgarage, guitares tour à tour sixties ou eighties, sonorités à la Indochine(Adélaïde), à la Elli et Jacno, mais aussi à la Nico et au Velvet (Rose). Lavoix féminine, mais surtout androgyne, est vaporeuse et perdue dans leslimbes du mix. Mais les mélodies dansantes l'emportent sur le spleen quipourrait se dégager de cette voix aussi insaisissable qu'une fumée.- Valérie Lehoux