DUSK (vinyl)

Description

'DUSK' est un pont entre deux piliers dignes de vénération - un piano bar new-yorkais encore moite de la voix grave de Louis Armstrong et de la sensation Bugsy Malone, shooté à la scène rock des années 70/80, Iggy Pop, Tom Waits... Ensuite l'autre pilier - plutôt structuré/traditionnel, Dylan etSpringsteen mais aussi McCartney, Van Morrison, Alan Price... plus simplement l'âme celte, à la fois chaude et cool. La tension frémissante et la puissance mature de 'DUSK' nous laisse suspendus à nos propres ponts émotionnels, l'écriture de Paddy et la production épurée créent une voix, et une voie, entre nous et ... nous-mêmes.Paddy Sherlock a atterri à Paris dans le monde musical de la nuit, trombone en main et chansons originales en bouche. Membre des groupes FFF, P18, The Swinging Lovers, Paddy occupe la scène avec une aisance naturelle à la Sinatra, chef de file du mouvement néo-swing il côtoie sur scène d'innombrables légendes (David Gilmour, John Lord, Ian Paice, Woody Allen band, James Brown band, Martha Reeves, Glen Hansard, Mary Black...) démontrant au fil des années une grande maitrise de l'improvisation et de l'art de la scène. Mais il y a une dimension supplémentaire chez Sherlock.Écorchée et sombre, éperdument mélodique, authentique et presque intime. Presque. Arrive enfin 'DUSK', l'album qui révèle une douce icône d'un art de la chanson généreuse et émotionnelle, l'album qui est Paddy dans son essence même, vulnérable, et transcendé par les arrangements épurés et saisissants de ses pairs : Sal Bernardi (Ricky Lee Jones), Steven Forward (Ray Charles, Mc Cartney), and Jeff Hallam (Dominique A, Hindi Zahra).PRODUIT PAR BRISA ROCHÉ, enregistré-mixé par Jeff Hallam, 'DUSK' fait prendre conscience de leur chance à ceux qui ont rencontré Paddy, et déclenche des regrets aux autres.La tension frémissante et la puissance mature de DUSK nous laissent suspendus à nos propres ponts émotionnels, l'écriture de Paddy et la production épurée créent une voix, et une voie, entre nous et ... nous-mêmes. Et nous l'écouterons, encore et encore, et nous serons surpris, encore et toujours." CROONER FOLK DE GRANDE CLASSE. "---TÉLÉRAMA ---." DIAMANT BRUT "--- ROLLING STONE ---." Un album qui montre un vrai caractère dans son expression artistique ... "--- ROLLING STONE ---." VOYAGE INTIME DE TOM WAITS A VAN MORRISON, UNE BIEN JOLIE CROISIÈRE. " --- ROCK & FOLK ---." Un Irlandais à Paris, un piano qui tangue. L'Irlandais, français d'adoption, Paddy Sherlock. Avec un tel patronyme, on ne s'étonnera pas que Paddy Sherlock soit né à Dublin. Cet homme sans âge a posé son sac à Paris au siècle dernier. S'y est trouvé bien. Plutôt que de faire coulisser son trombone dans Grafton Street, il l'a trimballé dans les clubs de jazz de chez nous. A loué ses services à FFF ou , monté son propre groupe, The Liz McComb Swinging Lovers. A posé ses pieds sur plus d'un piano, dénouant sa cravate et prétendant, avec un reste de dignité raide à la Beckett, que c'est le piano qui a bu, pas lui. La citation est de , et c'est Tom Waits au plus céleste des clochards du showbiz qu'on pense naturellement en ouvrant 'Dusk' (2), première livraison sérieuse (?) dudit Sherlock. "Like a Diamond" fleure le piano-bar enfumé comme il y en avait quand les bars étaient ouverts et qu'on fumait dedans. La voix frottée au malt, au houblon, au tabac brun, prodigue ses conseils de vieux pirate (" burn all your bridges, burn all your friends... ") et obtient le renfort d'un choeur gospel. Cinq morceaux plus loin, les mêmes changées en diablesses débitent " let's get down, let's get down... ", incitant à les rejoindre au fond de la bouteille. Entre-temps, Paddy nous a prouvé qu'il était passé à La Nouvelle-Orléans, du moins en esprit - "In Heaven's Name", avec son fatalisme bien trempé (" day by day, all our tomorrows turn to yesterdays... "). Et qu'il devait avoir quelques atomes crochus avec Leon Redbone Mose Allison Bobby , ou plus loin et Troup. Qu'on ne s'y trompe pas, on est ici dans le mineur, voire l'anecdotique. Sherlock n'est pas à l'abri d'un boogie banal, d'un blues ordinaire. Mais comment ne pas trinquer avec un type qui laisse sonner les cloches derrière une ultime ballade pour la route, murmurée rauque pour l'abat-jour de la lampe, en faisant croire que sa lueur blafarde est celle d'un soleil couchant ("When the Sun Goes Down")..." --- François Gorin, TÉLÉRAMA ---.