HISTOIRE DE NUIT

Description

Des astres noirs, un diable rouge, des tournesols et des lucioles, des silences blancs et des pensées obscures… C’est Histoire de Nuit, le EP de Nuit Incolore, un rêveur hanté à la voix d’ange et au lyrisme sombre. Dans la première saison de ce journal musical - la deuxième est en cours - un jeune homme mélancolique implore la lune pour lutter contre ses démons au fil d’épisodes inquiétants (5 chansons) et de dialogues narratifs (4 interludes). Le conte, aussi fervent qu’un « anime », met en scène cette bataille furieuse plantée sur les terres du sommeil entre un héros sans parent et son frère ennemi, un ancien ami imaginaire. Avant cette Histoire de Nuit, Théo Marclay a posté sur les réseaux sociaux, TikTok en tête, une collection de morceaux qui ont fait sa notoriété. Des chansons conçues la nuit, après les cours, aidé par des tutoriels, puis avec des claviers, guitares, ukulélés, parfois empruntés dans le magasin d’instruments de musique de ses parents, à Martigny en Valais (Suisse). Théo a pour boussole Charles Aznavour et son art de raconter des histoires, Tsew The Kid, pour son ambiance musicale, le lyrisme de Joe Hisaishi et ses bandes originales du Studio Ghibli. La voix voltigeuse de Théo s’invite dans des chansons songeuses ou ombrageuses, où se mêlent le flow du rap et les tribulations du vocoder, des cordes froissées, les hululements de la chouette. Ici, un piano caressant interpelle un ciel d’étoiles (Enfer blanc), là une pop virevoltante éteint le spleen qui consume (Les beaux jours), là encore des épopées illustrent l’ultime duel entre l’ombre et la lumière (Confrontation), NParmi les couches noires qui recouvrent Histoire de nuit, figurent des références à Tanjiro Kamado, de Demon Slayer, au Tombeau des lucioles, de Isao Takahata, au Cuirassée Potemkine, d’Eisenstein, à Dark Shadows, de Kōhei Horikoshi… Après la saison 2, Le roi secret des nuits d’encre, aimerait en tirer un anime. Histoire à suivre...