Nicolas Bougaïeff, producteur et artiste basé à Berlin, présente son premier album The Upward Spiral. Une techno industrielle féroce charge l'album d’une énergie de rencontre et de rupture. Mais il se passe beaucoup plus de choses que ce que l'on entend au premier abord. Bougaïeff a développé l'album à partir d'une technique de composition sur mesure, une expérience de studio soigneusement réfléchie sur la façon de transformer l'amour de la techno en de nouvelles formes innovantes. À travers neuf mésaventures métalliques, que Bougaïeff décrit comme des "petites partitions ouvertes", il fait éclater des motifs de batterie et des synthés tranchants en un mélange d'une efficacité satisfaisante. Des structures rythmiques complexes se cachent sous la "confiture de fraises" de l'esthétique de surface. Cette illusion rythmique s'infiltre dans chaque crevasse d'un disque qui apporte une part d'académie à la rave. Cet album témoigne à nouveau de son amour de plusieurs décennies pour la musique de club, un amour qui a poussé Bougaïeff à remettre en question les idées reçues, en proposant des sets Berghain qui brisent les genres et mélangent habilement le hip-hop québécois avec Tchaïkovski, la techno et l'ambient.