Dreaming

Description

Michael Rother a toujours cru qu'il rêvait plus que la plupart des gens. "Très souvent, j'ai des visions merveilleuses de l'eau, des bords de mer, des gens et des voyages", dit-il. Ces voyages nocturnes se reflètent dans les titres de son nouvel album, "Dreaming". L'influence des rêves a toujours été apparente dans les sons qu'il crée, dans leurs mélodies plaintives et évocatrices. Alors que l'Allemagne se retrouve en quarantaine en raison de la pandémie de coronavirus, Rother, stimulé par les rythmes calmes de l'isolement et la mélancolie qu'il ressentait à l'idée d'être loin de ses proches, décide de composer un nouvel album. Le processus a été intense. "Ma routine quotidienne est devenue la même. Si j'avais eu des concerts à donner, ces interruptions m'auraient empêché de me concentrer aussi profondément sur cet album. Il y a beaucoup d'énergie créative qui a besoin d'expression, qui doit être canalisée vers quelque chose, et c'était le bon moment". Il y avait des dizaines de morceaux embryonnaires issus des sessions "Remember" à développer : "J'avais une mine d'idées, environ 75 démos, et je savais qu'il y avait des joyaux là-dedans". "Dreaming" est très différent de son prédécesseur. "Remember" n'avait pas de guitare, alors que ces nouveaux morceaux en sont étouffés : des lignes mélodiques qui rappellent Flammende Herzen et Katzenmusik, des parties rythmiques qui suggèrent les moments plus expérimentaux d'Harmonia, et même un clin d'œil à Brian Eno sur "Fierce Wind Blowing".