Trois ans après le premier "L'Avenir est devant", le duo Boaziz/Féjol augmenté d'un batteur, alias Mendelson, ressert le couvert avec un disque plus électrique dont on doit quelques-unes des fulgurances au mixage d'un des membres de Diabologum et à la production signée par l'électron libre guitariste Noël Akchoté, qui amèneau groupe les couleurs du saxophone free de Daunik Lazro, l'archet de Joëlle Leandre et l'orgue de Charlie O, tous adeptes des musiques de traverses. Sombre et désenchanté, "Quelque Part" cultive la noirceur de ballades urbaines qui évoquent la tristesse de la banlieue ainsi que quelques influences sublimées dont celles de Diabologum et Miossec.