Dans son deuxième album, le groupe lyonnais Luje se détache doucement des mélodies électro-pop qui peuplaient ses précédents efforts pour explorer des terrains plus abrupts et saturés, en consolidant ses fondations shoegaze. Un album uppercut où s’entrechoquent des percussions impétueuses, des nappes rétrofuturistes de synthétiseurs, des lignes de chants éthérées, et des notes de guitares tantôt incisives, tantôt enveloppantes. Un album refuge, rassurant et décadent, parfaite alternative pour se couper du monde et laisser ses émotions faire le reste.