A l'origine, Abhra - qui, en sanskrit, dûˋsigne û la fois l'atmosphû´re, le vide... - est une commande du Centre International des Musiques Nomades et du Festival Dûˋtours de Babel de Grenoble (dans le cadre de l'appel û projet Les Chantiers 2014). Abhra explorait alors le Journal dãHenry David Thoreau,philosophe, poû´te, ûˋrudit amûˋricain nûˋ en 1817. Thoreau place la nature au centre de sa pensûˋe et en extrait une morale - ûˋloge de l'indûˋpendance, de la simplicitûˋ, de l'ascûˋtisme hûˋdoniste... Pour ûˆtre et s'ancrer au monde, il suffit de respirer, goû£ter, toucher, regarder, ûˋcouter le silence, ressentir, contempler, observer... Un album est sorti en 2016, marquant une collaboration entre les labels Onze Heures Onze et Auand.Dans le prolongement de ce travail, le nouveau rûˋpertoire dãAbhra est ûˋcrit sur des poû´mes qui ont tous lãeau en commun. Lãeau explorûˋe en sept textes de poû´tes et poûˋtesses de sept pays diffûˋrents, de la guinûˋenne Raquel Illonde, û lãamûˋricaine Emily Dickinson, en passant par le turc Nazim Hikmet et lãindienne Pryal Gagan...Julien Pontvianne et Abhra nous plongent dans un univers dûˋlicat, intimiste, et continuent obstinûˋment dãinterroger le rûÇle de la voix, le timbre, le rûˋsonant, la mûˋlodie ou les formes de la chanson...