Le nouvel album arrive, et relève toujours de la même alchimie de récup' : sang de guitare et écailles de fûts, rythmique deplomb avec un zeste de cuivres, comptines alambiquées et formules magiques hurlées dans la transe, relevées çà et làd'une trouvaille de saison - la queue de cheval frottéesur des boyaux de chat, plus communément appelée « violon ».Brutal et complexe, furieux et incantatoire, fait de pics et d'à-plats, ce nouvel opus enfonce le clou du black-garage-gospelavec le marteau des dieux vikings, au beau milieu d'un orage de décibels qui préfigure le climat, électriquement surchargé,de chacun des prochains shows de J.C. Satàn