Pour son nouvel album Quietly Blowing It, M.C. Taylor de Hiss Golden Messenger part à la recherche de la paix intérieure. « Ce n’est pas exactement un disque sur l’état du monde — ni sur le mien — en 2020, mais plutôt une rétrospective des cinq dernières années de ma vie, peinte en nuances impressionnistes », explique-t-il. Écrit et arrangé dans son studio maison, véritable sanctuaire de 8 × 10 pieds rempli de livres, de vinyles et de guitares anciennes, l’album est né d’une routine d’écriture quotidienne qui lui a permis de creuser profondément ses émotions tout en restant proche de sa famille. Entre mars et juin, Taylor a composé et enregistré plus de deux douzaines de morceaux, jouant la plupart des instruments lui-même, avant de sélectionner ceux qui constitueront l’album et de les présenter à son groupe. En juillet, ils se sont retrouvés à Overdub Lane à Durham, NC, pour enregistrer Quietly Blowing It en unité organique, fort de leurs années passées sur la route. L’album aborde le « moment américain brisé » avec une intensité intime et humaine, de la plainte du voyageur sur Way Back in the Way Back aux grooves allman-esque de The Great Mystifier, en passant par la soul aérienne de It Will If We Let It et le morceau-titre délicatement mélancolique, enrichi par la guitare de Buddy Miller. Il se clôt sur le single Sanctuary, qui explore la réconciliation entre tragédie et joie, avec des références à John Prine, aux inégalités économiques et à l’espoir rédempteur. Entre douleur et chant, Taylor livre ici l’essence spirituelle de Hiss Golden Messenger.
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Album
Quietly Blowing It (Alternate Cover Version)