Grégory Privat présente 'Soley', son premier opus sur le label Buddham jazz. Pour cet album qu il a voulu sans barrières, le pianiste et compositeur signe 15 titres arrangés en trio qui puisent dans la richesse musicale du jazz, des musiques caribéennes, de l'électronique et du chant.'Soley' dont le titrerenvoie au symbole d'une lumière porteuse d'espoir, reflète cette prise de risque et ne ressemble à aucun de ses précédents opus : on y découvre un univers hybride où cohabitent et se mélangent jazz, musiques caribéennes et musiques électroniques, piano et synthétiseur, héritage du trio jazz, tradition classique et chanson. Car pour la première fois, Grégory Privat se révèle aussi comme chanteur et apporte à Soley une dimension vocale entre l'instrumental et le narratif qu'il avait jusque-là confiée à d'autres ou réservée à la scène et qui donne à sa musique une force affective plus importante que jamais.Pour donner vie à sa vision, il s'est constitué un trio dont les contrastes reflètent ceux de cet album qu'il a voulu sans barrières. Le batteur Tilo Bertholo (Jowee Omicil, Ralph Lavital) déjà présent sur Family Tree rattache Soley aux musiques antillaises et au groove afro-américain tandis que le contrebassiste Chris Jennings (Joachim Kühn, Dhafer Youssef) emprunte tant à sa formation classique qu'à son expérience du jazz.Les titres de ce disque, signés du pianiste et arrangés en trio, puisent dans la richesse musicale d'une culture afroantillaise marquée aussi par les horreurs de l'esclavage. Une musique pleine d'espérance, d'optimisme et d'une intense énergie vitale.Nommé aux Victoires du Jazz 2015 dans la catégorie Révélation Jazz, Grégory Privat poursuit son ascension jusqu'au zénith du jazz.