NOUVEL ALBUM DU VÉTÉRAN ÉCOSSAIS ANCIEN MEMBRE DE COIL & PSYCHIC TV PRÉCURSEUR DU POST-PUNK ET ICÔNE DE L'INDUSCe nouvel album de Drew McDowall, vétéran écossais de la musique électronique membre de Psychic TV et Coil, s'impose sûrement comme le plus ambitieux, le plus liturgique, le moins industriel et potentiellementcomme le point culminant de sa récente discographie. Nommé d'après le mot d'ancien grec désignant une offrande votive (liée à un voeux), Agalma exhale une ombre encapuchonnée, grinçante et chavirante devant de vastes voûtes de pierre, vitraux et câbles déchiquetés. C'est une musique majestueuse et mystérieuse mais aussimoderne qui s'offre à l'auditeur, le système modulaire épuré de Mc Dowall formant des sons métamorphes de cordes, piano, flûtes et massives chorales dans un mirage synthétique du sacré. En tant que véritable icône de la scène, ce projet fut également l'occasion pour McDowall de rassembler un cercle impressionnant de musiciens dehaut-vol. La claviériste italienne Caterina Barbieri, l'organiste drone américaine Kali Malone, le multiinstrumentiste Robert Aiki Aubrey Lowe, la chanteuse d'opéra Maralie Armstrong-Rial, le producteur saoudienMSYLMA et enfin les beatmakers futuristes Bashar Suleiman et Elvin Brandhi, se relaient en apparitions tout au long des 42 minutes qui composent Agalma.Chacun d'entre eux sublime l'alchimie musicale qui a lieu avec des textures surréalistes et autres transcendances.Avec Agalma on partage une vision de la musique industrielle plus énigmatique, cryptique, digne de sombres catacombes ou de cathédrale en ruines.McDowall caractérise son intention initiale pour ce projet comme une tentative de transmettre les expériences qu'il est incapable d'exprimer par des mots : « Essayer d'approcher le sublime, où du moins d'unecertaine manière, reconnaître son existence ». Agalma fait bien plus que de reconnaître l'ineffable, il l'incarne.