Le premier album de Doctor Fluorescent nous fait pénétrer dans son univers de pop électronique enjôleuse. Les choses y sont souvent plus complexes qu'il n'y paraît au premier abord : sous la surface rêveuse et flottante, de séduisantes mécaniques musicales sophistiquées sont à l'oeuvre.Doctor Fluorescent est avant tout un scientifiqueet un chercheur, mais il joue aussi de divers instruments et se sert de gadgets électroniques pour donner formes à ses idées. Il est secondé par les musiciens Scott Gilmore et Eddie Ruscha, qui se contentent d'exécuter les ordres du Docteur : brancher un câble ici, tourner une molette là-bas, bref, faire de leur mieux pour satisfaire les désirs de leur patron. Lorsqu'ils ont commencé à faire de la musique avec Doctor Fluorescent, ils se sont livrés à toutes sortes d'expériences, sans se soucier des résultats. Leurs explorations ont graduellement pris la forme de chansons, des trames narratives sont apparues, et la véritable voix du Docteur a commencé à émerger (pour être tout à fait honnête, il faut signaler que le Docteur est né dans l'esprit de Scott et Eddie, mais s'est rapidement transformé en une personne à part entière). Le musique de Doctor Fluorescent peut faire penser à un test pressing d'un album inédit d'explorations électroniques, découvert au milieu d'une pile de vieux disques de Supersempft, Roger Powell et Wally Badarou. L'album voyage au travers d'un large spectre sonore, il est expérimental à bien des égards, tout en adoptant des structures pop et mélodiques. Scott et Eddie ont chacun réalisé des albums en se servant de vieux synthétiseurs et de boîtes à rythmes vintage, ce qui fait d'eux de parfaits collaborateurs, capables de donner vie aux visions musicales du Doctor Fluorescent." De la synth-pop rétro-futuriste, à la fois funky, percussive et relax... évoque subtilement le Rockit de Herbie Hancock, Holy Ghost, Return to Forever et les beatmakers post- J Dilla. " --- The Joy of Violent Movement, US ---