The Great Regression

Description

DITZ réédite son premier album « The Great Regression » en vinyle éco, après avoir vendu les 1.500 premiers exemplaires en quelques semaines.La production de vinyles Eco-Mix utilise des restes de vinyles qui se trouvent déjà dans l'usine, ce qui signifie que chaque disque est différent et que la couleurest complètement aléatoire. Cette méthode est plus respectueuse de l'environnement, car elle utilise des matériaux qui auraient autrement été jetés. Les disques peuvent varier entre des bleus magnifiques, des rouges vibrants, des verts éclatants et tout ce qui se trouve entre les deux. Chaque exemplaire est unique.L'album de 10 titres a été longuement mûri - le groupe s'est réuni pour la première fois à Brighton fin 2015 et a sorti son premier EP l'année suivante. Il y a eu quelques changements de line-up en cours de route, mais ils se sont stabilisés depuis leurs titres phares 'Gayboy', 'Total 90' et une reprise de 'Fuck The Pain Away' de Peaches en 2019, qui a incité Joe Talbot de IDLES à proclamer "DITZ est le meilleur groupe de Brighton, si ce n'est du monde". Même si les divers confinements ont ralenti l'élan du groupe pendant un certain temps, ils ont tourné la situation à leur avantage, utilisant ces temps morts pour peaufiner cet incroyable premier album.Abrasif mais accessible, « The Great Regression » a été largement salué comme l'un des plus importants albums de guitare britannique de l'année 2022. Resident l'a nommé #4 meilleur album de l'année, Pitchfork lui a donné une note de 7,3, Steve Lamacq, John Kennedy, Jack Saunders, Joe Talbot et Tom Robinson l'ont tous fait tourner joyeusement et Spiegel, Gigwise, Loud & Quiet, Upset, Flood, Under The Radar, Brooklyn Vegan, Pop Matters, Louder Than War et bien d'autres encore sont tombés amoureux de lui.Les thèmes de l'insécurité et d'autres du même genre reviennent souvent au cours de l'album, ainsi que de nombreuses références au corps humain qui se brise et se blesse de manière étrange, bien qu'il n'y ait pas de concept global, simplement parce que les chansons ont été composées sur une si longue période. Le titre n'est pas tant une référence à la société qui recule, mais plutôt au penchant du groupe pour les blagues enfantines. "Rester assis dans un van toute la journée peut rendre idiot", s'amuse Cal.Cela ne veut pas dire que « The Great Regression » est une oeuvre légère. Il est plein de colère, de rage et de désespoir. "Three" reprend un texte du roman de science-fiction Solaris de Stanislaw Lem (1961) et l'applique à l'activisme superficiel de tout un chacun, des grandes entreprises aux étudiants de la classe moyenne en université.D'autres références littéraires incluent Sylvia Plath, William Burroughs et Hubert Selby Jr, mais une autre influence encore plus importante est la pile de matériel du groupe qui ne cesse de prendre de l'ampleur. "Nous avons passé beaucoup de temps pendant le processus d'enregistrement à essayer de produire des sons inhabituels à partir de pédales ou de tout ce que nous pouvions trouver", explique Cal.L'album se termine par une nouvelle version cacophonique de "No Thanks, I'm Full", qui clôturait à l'origine leur premier EP en 2016. "Au fil des années, la version live a tellement évolué que nous devions l'enregistrer à nouveau pour lui rendre justice ", explique Cal. "Les paroles sont tellement anciennes que je ne sais plus si elles parlent des dangers de boire ou de ne pas boire".C'est une preuve du chemin parcouru par DITZ dans ce laps de temps et un rappel que, pour progresser, il faut régresser. Et nous boirons à cela. Ou pas.