PRESENTS THE PLAYBOX
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Description
Pourquoi demander à Chris Bangs de réaliser une compilation pour Ace ?Peut-être à cause de ma longue carrière musicale, variée et atypique. J'ai débuté comme guitariste raté avec les space rockers de Mighty Om, puis je suis devenu DJ en club, jouant du jazz, du funk et de la soulà Londres et dans le sud de l'Angleterre six soirs par semaine. Je me suis ensuite diversifié pour proposer des sets plus variés, mêlant soul moderne, groove rare, beat baptiste, samba brésilienne, bossa et bien d'autres.Une fois établi, on m'a proposé des résidences de DJ. Mon premier concert a été cinq soirs par semaine au Bogarts, dans l'ouest de Londres, où étaient installés les premiers platines Technics SL1200 du Royaume-Uni, auparavant réservées aux salles américaines huppées comme le Studio 54. Ensuite, j'ai joué pendant deux ans tous les samedis àl'Exeter Bowl de Bournemouth, où j'ai également fait équipe avec le DJ/promoteur Bob Masters pour animer les légendaires week-ends soul de Bournemouth pendant la majeure partie des années 80. En 1982, j'ai rencontré Gilles Peterson, alors âgé de 16 ans, qui donnait ses premiers concerts de DJ dans un bar à vin local. Cela a donné naissance à une collaboration qui a duré près d'une décennie. Nos premiers sets ont eu lieu dans une minuscule salle de réception au-dessus du Derby Arms, près du Belvedere Arms à Sheen, dans l'ouest de Londres, où, à la fin des années 80, Gilles a joué ses célèbres sets de DJ. Il y avait des soirées uniques, culminant avec nos soirées Mambo Madness et les Original Jazz Bops, promues en parallèle avec l'émission Mad On Jazz de Gilles sur Radio London. Imaginez 1 600 clubbers de jazz hardcore dansant sur des airs de jazz et des concerts au Town & Country Club de Kentish Town.Mon parcours musical de DJ a atteint son apogée entre le milieu et la fin des années 80 avec les légendaires soirées Cock Happy et Special Branch, ainsi que les Doos At The Zoo, réparties dans divers lieux de Londres. Il y a eu d'autres événements communs, notamment une soirée mémorable au Musée de la Vapeur de Kew, où nous avons joué des morceaux de jazz puissants d'Art Blakey et Charles Earland, entourés d'énormes générateurs victoriens. Au lieu de nos bannières et affiches habituelles, nous avons décoré la salle avec du papier toilette. J'étais également invité tous les quinze jours à la soirée jazz du lundi de Gilles au Wag Club, rentrant à 5 heures du matin et au travail, physiquement sinon mentalement, à 8 heures.Il y a eu aussi des vacances Special Branch à Ibiza et à Corfou, des week-ends à Rockley Sands, Prestatyn et Caister, où nous avons joué du jazz dance, du funk, du rare groove et même un peu de Cliff Richard pendant les vacances, et joué du jazz classique Blue Note et du Santana au Café Del Mar.On m'a attribué l'invention de l'acid jazz après une nuit particulièrement endiablée début 1988, où j'ai été DJ au Nicky Holloway Special Branch Doo à Brentford, Londres. On jouait des morceaux de latin jazz percutants tandis que les mots « Acid... Acid... Acid... » étaient projetés sur les écrans géants derrière Gilles et moi, DJ. On a arrêté la musique, j'ai dit « acid jazz » au micro et on s'est effondrés de rire. L'acid jazz n'était pas censé être plus qu'une plaisanterie, c'était juste une réaction à l'engouement que l'acid house prenait dans le monde des clubs. On n'avait jamais voulu que ce soit aussi spécifique, mais l'acid jazz est devenu un genre qui a conquis le monde. Il m'a donné la liberté de jouer du Jimi Hendrix, de la poésie psychédélique et des premiers morceaux de hip-hop, tout en jouant du hard bop et des morceaux latins percutants.Au fil du temps, de nombreux DJ avec lesquels j'avais travaillé, tels que Pete Tong, Paul Oakenfold, Trevor Fung, Simon Dunmore et Johnny Walker, se sont impliqués dans la scène dance britannique de renommée mondiale, gagnant de l'argent en enregistrant des disques. Je me suis dit : « J'en prendrai bien un peu ! » C'est ainsi que j'ai fait mes premiers pas en studio avec la création du classique proto-acid jazz, le maxi « Psychedelic Jack (That's Where It's At) », qui samplait avec humour Frank Zappa, Soft Machine et Gong. Avec Gilles et moi au chant, cela nous a permis de signer chez Acid Jazz Records, qui a sorti son album en 1988 sous le nom d'Extasis.Ce n'était que le début et près de 35 ans plus tard (gloups !), je me suis éclaté à produire Galliano et Paul Weller, à travailler avec Mick Talbot, Roy Ayers, Linda Clifford et Sharon Redd, à remixer Will Downing, Ce Ce Rogers et Blaze. J'ai composé des morceaux house avec Terry Farley de Faith et dirigé le légendaire label DadhouseRecords avec Dave Jarvis. J'ai également créé mon propre studio et sorti de la musique sous différents noms, pour mes propres labels et pour Acid Jazz Records. Parmi mes dernières sorties, on compte mon album solo « Firebird ». (2023) et « Dream World » (2024). Il y a également eu « Back To Business » avec Mick Talbot, sorti en2023.Informations produit
- Album PRESENTS THE PLAYBOX
- Artiste Chris Bangs
- Genre World Fusion, Musique du monde
- Date de sortie 2025-05-30
- Label ACE RECORDS
- Distributeur SOCADISC
- Pays United Kingdom
- EAN 0029667026710
- Nombre de disques 1
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