La musique comme un jeu de piste, c'est par ces quelques mots que nous nous plaisions à présenter l'oeuvre de Chapelier Fou. Mais, par-delà la formule, et aussi pertinente fut-elle jusqu'à aujourd'hui, jamais nous n'aurions pensé qu'elle fasse corps à ce point avec l'un de ses albums. Deux de sesalbums pour être parfaitement clair. Méridiens et Parallèles. Deux fois douze titres, les uns répondant aux autres sous forme d'anagrammes. Comme les deux faces d'une planète, similaires mais si différentes à la fois. Il nous faudra les découvrir l'un après l'autre, le temps nécessaire de parcourir les territoires sonores issus de son imagination." Attention, chef d'oeuvre. Louis Warynski alias Chapelier Fou est un artiste, un vrai. Un de ceux qui cherchent, qui tentent, qui expérimentent. Voilà maintenant 8 ans et trois albums que ce natif de Metz bouscule régulièrement notre ouïe, en apportant sa pierre au syncrétisme captivant des musiques classiques et électroniques. Un multi-instrumentiste mutant, adepte du violon comme du séquenceur et qu'on ne serait en effet pas surpris de croiser au détour de l'univers surréaliste du conte de Lewis Carroll. Une electronica souvent onirique et qui rappelle à bien des égards celle d'un Rone à l'époque de son premier album Spanish Breakfast. " --- Ghislain Chantepie , FIP ---« Chapelier Fou prouve qu'il est l'un des grands créateurs de musique électronique, aux côtés d'Aphex Twin, Autechre et Amon Tobin. »--- LE MONDE ---Au point de départ, une nuit austère, à Uqbar... Chapelier Fou qui convoque Borgès dès l'ouverture, ce n'est évidemment pas un hasard. Il nous confie de suite l'objectif de son diptyque, à savoir amalgamer le réel à la fiction pour questionner nos certitudes et notre rapport à l'imaginaire. Il reste sur son approche traditionnelle classique-contemporain électronique, qui, s'il est maintenant connu d'un large public, présente l'avantage d'ouvrir le champs des possibles à l'infini. Dans absolument tous les morceaux qui composent 'Méridiens', vous trouverez au moins un détail, un pattern, une mélodie, parfois un simple son, qui vous pousseront à y revenir pour l'explorer un peu plus. Et croyez bien que les mots sont soigneusement pesés. C'est bien simple, nous sommes sans aucun doute possible face à son album le plus entêtant. Chapelier Fou est passé totalement maitre de son univers. Il trace lui-même les lignes de départ et d'arrivée, et personne n'est en mesure de le talonner sur un terrain qui n'appartient désormais qu'à lui. Et à lui seul.ÉLECTRO HYBRIDE AUX MÉLODIES RAFFINÉES ET ACCROCHEUSESDepuis 2009, le multi instrumentiste originaire de Metz dévoile un univers fort et captivant, avec des compositions douces où les instruments se mélangent à des programmations électroniques. A une autre époque, on aurait dit tout simplement « electronica », pour qualifier cette rencontre de phrasés organiques et de rythmiques synthétiques, cette superposition d'atmosphères et de sentiments. En dix ans, Chapelier Fou a imposé une signature singulière au fil de maxis et d'albums qui ont trouvé un bel écho auprès des médias comme du public : 613 (2010), Invisible (2012), Deltas (2014), Kalia (2016), Muance (2017). Pour accompagner toutes ces productions, Chapelier Fou a fait plusieurs tournées dans le monde entier (Europe, Russie, Chine, Amérique du Nord).