Pour son troisième album, Amaro, Bibi Club nous invite à affronter les monstres intérieurs qui nous hantent et à nous abandonner au pouvoir thérapeutique d’une volonté de vivre intense. Les chansons explorent la sensibilité entre le présent et l’ailleurs, mettant en avant l’amour, la nature et la communauté comme forces unificatrices. Chaque morceau trace la carte d’un univers propre au groupe, prolongeant le chemin parcouru par les Bibis ces dernières années. Sorti du cadre intimiste du salon, le duo danse dans un espace mental saturé de deuil et de peur. La perte de deux proches dans l’année écoulée intensifie le mantra « I want to love, I want to live », présent dans chaque mélodie ; si le cœur est un lieu éternel, il faut y parvenir au plus vite. Inspiré par des rencontres artistiques marquantes, des tournées avec Blonde Redhead et Circuit des yeux, ainsi qu’une collaboration avec Calvin Johnson, Bibi Club s’affirme ici dans un avant-pop et une EBM nourrie de dark wave et de néofolk, tout en intégrant des sonorités baroques — clavecins, trompettes et chants rituels à apprendre par cœur. Entouré d’une communauté bienveillante, avec le saxophoniste et activiste Dimitri Milbrun (George Sand) et la chanteuse Helena Deland, Amaro permet au groupe de se définir à la fois de manière intime et collective.