C’est accompagné du percussionniste Mino Cinelu que Bernard Lavilliers fera de cet album, un véritable carnet de route. Celui-ci tout comme les concerts de la tournée qui va suivre, par la chanson 'Voyageur', sur un air de forro brésilien.
Au long des onze chansons, il va loin dans l’espace et le temps et croise notamment la voix avec la diva capverdienne Cesaria Evora (Elle chante), avec le reggaeman ivoirien Tiken Jah Fakoly (Question de peau) ou avec les Nordestines de Toulouse des Femmouzes T (Marin…). Les arrangements, volontiers acoustiques et aérés, croisent les origines et les intentions, le Paris d’où l’on part et les ailleurs que l’on rêve, les virtuosités et les délicatesses d’une escouade émérite (Pascal Arroyo, Sly Dunbar, Robbie Shakespeare, Thierry Fanfant, Régis Gizavo…).