Le premier album d’Alice Costelloe, Move On With The Year, à paraître en février sur le label britannique culte Moshi Moshi, marque une véritable rupture. Dix titres d’art-pop envoûtante, construits sur la confiance en soi, l’instinct et un processus nécessaire de démêlage créatif, tracent un chemin audacieux et personnel. Produit par Mike Lindsay (LUMP, Laura Marling, Tunng) dans son studio de Margate, l’album s’éloigne de l’indie-rock qui a marqué ses débuts. Les solos de guitare laissent place à des lignes de mellotron, de taishogoto et de flûte enregistrées en plein cours, avec une imperfection assumée comme forme d’expression la plus sincère. Derrière cette apparente légèreté se cache une histoire plus sombre : le poids de relations parentales complexes et un deuil qui ne se résout pas facilement. Move On With The Year se veut un compagnon de réapprentissage de soi, explorant non pas un cœur brisé, mais la reconstruction complète de son cadre émotionnel et de son identité pour entrer pleinement dans le prochain chapitre de la vie.